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Travail & Handicap
7 janvier 2009

Premier emploi, première visite en médecine du travail.

Juin 1995.

Comme beaucoup d'étudiantes, je suis fauchée. J'ai dix neuf ans presque vingt. Tout les matins, je monte à paris à 80 km de là pour étudier la médecine ou presque car je ne passera pas la barrière du concours de la première année. J'ai donc besoin d'un job pour l'été et évidemmenet dans la santé.

Tout les hôpitaux, cliniques et maisons de retraite de la région ont donc reçu ma lettre de motivation enflammée. L'avantage des 20 ans qu'est ce qu'on peut être passionné. L'hôpital à coté de chez moi répond négativement puis se retracte trois jours plus tard. "Nous vous proposons de remplacer une de nos ASH en congés maladie. Venez demain matin, on vous expliquera." C'est parfait.

Le lendemain matin. Service du personnel, un formulaire avalé sur un coin de table puis rencontre avec le DRH. "Vosu travaillerez au laboratoire. Il y a normallement deux agents mais une est en arrêt maladie et l'autre part demain dans un autre service." Donc, je dois commencé le lendemain avec personne pour me dire quoi faire. J'eplique ceci au DRH qui du coup repousse la mutation du deuxième agent comme ça elle pourra me montrer. Ouf.
Rencontre avec le chef de service qui dirons nous manque d'enthousiasme.
Puis la surveillante qui l'ai guère plus que son chef mais elle boite et court partout. Décidement ce sont vraiment les cordonniers les plus mal chaussées. Cela doit expliquer sa mauvaise humeur.
Fin de matinée et rencontre avec la médecine du travail.

La salle d'exemen est petite, blanche, banale. Au bureau, trône une femme grande, brune corbeau, soriante mais autoritaire. Je vais vite m'en rendre compte. Juste après le "Bonjour, entrez mademoiselle", "Vous avez eu une hémiplégie, non?". Oui, mais... comment elle sait ça, je n'ai pas fais trois pas. En fait, j'ai une démarche des plus caractéristique, d'autant que je suis une stressée, ce qui n'arrange rien.

Donc, "oui j'ai eus une hémiplégie, je suis née prématurée et j'ai été pas mal réanimée à la naissance, c'est un problème ?". Oui, non, peut être. Pas très claire, la dame. " Le travai est physique, il y a des déplacements dans l'hôpital et il faut travailler vite. - Oui, oui je comprends mais je veux vraiment travailler, je veux vraiment essayer. -  Vous faites quoi comme étude? - Médecine." Tiens une lueur, heuresement que je ne fais pas de compta. Merci l'esprit de corps. Un coup de fil puis un autre, ça cause, ça parlemente ou plutôt ça impose. "C'est bon, retournez au laboratoire on va vous expliquer."

Conclusion  une période d'essai de dix jours, quelques tâches supprimées qui seront faites par une des echniciennes, des cartons déplacés pour être plus facile d'accès et viter l'utilisation d'un escabeau.

En fait à l'issue des dix jours, je ne continuera pas. Le travai était effectivement trop physique. En grande partie parce que je dois me lever très tôt, je commence à six heures et demi et je pars de chez moi à cinq heures pour aller à l'hôpital à pied. quand j'arrive il faut aler vite, les sols et paillasses du laboratoire doivent êtrre nickel pour 8h00. C'est possible mais je n'y suis pas arrivée tous les jours. Tant pis.

Comme je l'ai dis j'ai 19 ans, pas de reconnaisssance de travailleur handicapé (à l'époque je ne savais même pas que cela existait), l'hôpital n'a aucune obligation. Pourtant l'embauche se fera et avec un aménagement en plus.

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