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Travail & Handicap

29 novembre 2009

nouveau blog

Comme vous pouvez le constater je ne suis plus très productive sur ce blog.  La raison? Je ne suis pas satisfaite de ce que fait ici et j'ai préfèré faire un nouveau blog plus généraliste.

Les murs manquent de répartie...

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22 octobre 2009

Où sont les TH?

Avant hier je suis allée faire un entretien à la délégation régionale du CNRS à Lyon sur un poste de gestionnaire. Je demande combien de personnes ont candidaté et combien sont reçues en entretien. Le chiffre était tellement faible que j'ai eus du mal à cacher ma surprise. Pourtant je ne devrais pas l'être.

J'ai eus une collègue qui travaillais dans le recrutement spécialisé pour les travailleurs handicapées et elle avait du mal à créer son pool.

Ma nature profondément optimiste me dit que les travailleurs sont au travail. Pourtant les statistiques disent qu'un travailleur handicapé au chômage le reste plus longtemps d'un travailleur valide, elle disent aussi que les travailleurs handicapés représentent 10% des travailleurs au chômage (enfin faudrait que je vérifie car je donne ce chiffre de mémoire). Donc la question devient légitime

Le TH reste-t-il chez lui à vivoter, évitant ainsi les risques de discrimination, les refus? Le TH postule-t-il vraiment ?

Remarquez que je ne peux pas forcement en vouloir à celui qui reste chez lui. Si j'avais été pris à ce poste plus haut, au final j'aurais perdu des ressources.

Si quelqu'un se demande comment je suis arrivée à cette conclusion c'est assez simple. Aujourd'hui mes ressources se composent de trois parties  : des alocations chômage, une AAH partielle et une APL. Si je devais travailler et vivre à Lyon mes ressources se composeraient aussi de trois parties : un salaire, une AAH partielle et une allocation logement. Le salaire serait plus élevé que mes allocations chomage, l'AAH partielle elle serait plus faible tout comme l'allocation logement ce qui peut éventuellment donner un niveau de ressources équivalent. Mais le niveau de dépense est plus élevé, un loyer privé plus cher que mon HLM actuelle, des dépenses potentielles d'auxillaire de vie plus importantes pour compenser une fatigu du au travail plus élevée. Au final, des ressources plus faibles.

Bien sûr me cncernant cela ne me retiendra pas de chercher un emploi car je considère la valeur travail importante pour son rôle d'intégration dans la société et pour mon bien être personnel malgré la fatigue qu cela implique.

16 septembre 2009

vive la renrée

Bon d'accord, elle date un peu la rentrée mais avec l'été indien qui touchait Valence ces dernières semaines ce n'était pas difficiles de se croire encore en vacances. Mais cette semaine commence sous la pluie alors il va falloir s'y remettre.

Bilan concours  rapide et un peu décevant, pas d'entretien  l'horizon.
Question formation, une campagne de candidatures spontanées devrait montrer si elle a été utile ou non.
Seul vrai point positif, je suis pleine d'énergie et ma collègue-amie-patronne qui monte son association de coaching apprécie mon travail.

14 août 2009

Vous habitez chez vos parents ? Vivre seule avec un handicap.

Vous habitez chez vos parents ? Non ce n'est pas un plan drague, du moins vu l'age du monsieur j'espère. Ce n'est pas la première fois que la question est posée mais aujourd'hui elle m'a interpellée. La réponse est non, bien sûr je n'ai plus l'age depuis longtemps de vivre chez mes parents. Cette fois c'est mon interlocuteur qui est surpris.

Si j'avais envie de me faire mousser, je dirais qu'il me croyait bien plus jeune que la réalité. Génial j'ai 25 ans depuis dix ans. Mais dommage le miroir matinal est bien plus réaliste. Honnêtement je pense que ce monsieur a simplement cru qu'avec mon handicap je ne pouvais vivre seule et c'est bien cette idée qui me surprend le plus.




9 août 2009

Jeux d'enfants

Hier soir une bande de gamins ont inventé une déviation du "je sonne à la porte et je me barre en courant", jeu bien connu de générations de garnements. Dans le cas présent le jeu était "je crie du balcon et quand la personne arrive à la fenêtre je me barre en courant" ou "je tape sur le volet roulant et je me barre en courant toujours".

Le jeu en soit n'est pas bien méchant mais qu'est ce que c'est frustrant. Imaginez, j'arrive à peine en bas de mon escalier que les mômes sont en bas de la rue vraiment très loin même s'égosiller ne servirait pas à grand chose. Heureusement, il y avait à coté deux filles qui m'ont servis de messager.

En fait le plus pénible  le sentiment de ne pas pouvoir se défendre face à deux morpions d'à peine dix ans.

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30 juillet 2009

Droit : la vérité sur le taux d’incapacité

Pourquoi le taux d’incapacité varie-t-il en fonction des MDPH ou des enfants, alors que le handicap diagnostiqué est le même ? Réponse : parce que la détermination du taux d’incapacité s’appuie sur une analyse des interactions entre trois dimensions que sont la déficience, l’incapacité, le désavantage. Plus d’explications avec notre juriste Caroline Gelly.

L’ancien guide-barème

Afin de fixer le taux d’incapacité, un premier guide-barème pour l’évaluation des déficiences et incapacités des personnes handicapées était annexé au décret n° 93-1216 du 4 novembre 1993, intégré dans la partie réglementaire du code de l’action sociale et des familles (articles R146-28, R241-2 et R241-13).

Le texte indiquait déjà que le diagnostic médical ne doit pas être l’unique élément pris en compte, qu’il est à la fois « important pour prévoir l’évolution [du handicap] et la nature de la prise en charge », mais « d’une utilité limitée dans la fixation du taux d’incapacité, sauf à ce qu’à lui seul il témoigne d’incapacités d’emblée très importantes ». Ainsi, la permanence de l’aide éducative pour maintenir l’autonomie de l’enfant et pour réaliser des progrès devait être prise en compte.

Ce texte prévoyait également que « la mise en évidence d’une anomalie chromosomique autosomique (trisomie ou monosomie) de l’enfant [signait] d’emblée une déficience intellectuelle plus ou moins importante, souvent associée à des difficultés du comportement. [Ce qui justifiait], dès le diagnostic posé, de l’attribution d’un taux égal à 80 %, quel que soit l’âge de l’enfant ».

Nouvelle version du texte

Le nouveau guide-barème annexé au décret n° 2007-1574 du 6 novembre 2007, plus précis, comprend une introduction qui rappelle que « la détermination du taux d’incapacité s’appuie sur une analyse des interactions entre trois dimensions » : la déficience, l’incapacité, le désavantage.

Un taux d’incapacité de 50 % doit correspondre à des troubles importants, tels que la vie sociale de la personne ne puisse être préservée qu’au prix de grands efforts ou de la mobilisation d’une compensation spécifique. Toutefois, l’autonomie est conservée pour les actes élémentaires de la vie quotidienne.

Un taux d’incapacité de 80 % correspond à des troubles graves provoquant une entrave majeure dans la vie quotidienne de la personne, avec une atteinte de son autonomie individuelle. Dès lors que la personne doit être aidée (totalement ou partiellement) ou surveillée dans l’accomplissement des actes de la vie quotidienne, ou si elle ne les assure qu’avec les plus grandes difficultés, le taux de 80 % est atteint. C’est également le cas lorsqu’il y a déficience sévère avec abolition d’une fonction.

Caroline Gelly


source : déclic


Le texte de part sa source fait référence au handicap mental mais le changement de la pathologie à la déficience avérée est valable pour tout types de handicaps. Le nouveau guide barème est disponible à l'achat sur le site du CTNERHI (centre technique national d'études et de recherches sur les handicaps et les inadaptations)).

 

Forme sévère ou importante ?

La question est cruciale. Dans le premier cas pas de carte et ses avantages associés, pourtant on reconnait légalement un handicap important qui n'a pas de compensation administrative. Dans le second cas, une reconnaissance réelle de difficultés même s'il ne s'agit que d'une maigre consolation. La difficulté est d'autant plus grande qu'il y a une part de subjectivité.
Ce que je considère sévère (en général parce que je le vis et donc que les contraintes sont davantage ressenties) peut être seulement considéré comme important par une autre personne notamment un membre de la commission ou pire encore le médecin qui rédige le certificat médical.

Projet de vie.

Pourtant le nouveau certificat médical est plutôt bien adapté à ce changement d'état d'esprit. J'ai pourtant souvenir d'un médecin généraliste qui n'aurait pu compléter judicieusement le document. Ce que l'on voit au sein d'un cabinet médical n'est pas forcement représentatif de la réalité . Y a t il un espace pour la personne handicapée de décrire son quotidien ? Heureusement, oui : la partie B du dossier appelée Projet de vie.

Là, la personne exprime son désir : travailler, vivre autonome dans un logement adapté, passer son permis, acheter un véhicule, avoir un chien d'assistance... Il y a pour chacun de ces souhaits une possibilité d'aide de la MDPH. Mais elle peut aussi expliquer ses déficiences et ses besoins car cela concoure au désir de vie autonome.

24 juillet 2009

comment remplir un dosier de demande auprès de la MDPH

Les nouveaux dossiers de demande auprès de la MDPH ont fait leur apparition depuis quelques semaines (trouver les dossiers ici) et sont donc accompagnés d'une nouvelle notice téléchargeable ici

Cependant la notice est un peu légère et ne répond pas à certaines questions, vous trouverez donc ci dessous quelques informations complémentaires.

1aout 2009  mise à jour en cours - suite à problème technique la suite du message a été effacé.

6 juillet 2009

retour sur handica

Je sais cela fait un bail que le salon est passé. Disons que les dernières semaines ont été un peu plus difficile que prévu.

Je suis donc allée au salon le jeudi après midi pour voir comment se passait le village emploi formation. La zone d'exposition se trouvait tout au bout du salon et franchement avec le plan tout petit pas très évident à trouver. Mais, c'est le premier bon point, il y avait des auxiliaires prêtes à aider et l'une d'elle m' accompagner jusqu'au bout du salon. Si j'en avais eus besoin, elle aurait pu passer l'après midi avec moi.

Au début, un espace de conférence qui manquait cruellement de public.Néanmoins on peut penser que sur les trois jours quelques unes des conférences ont pu avoir du succès.

Le stand handicap.fr ne manquait pas de visiteurs. Il semble en effet que beaucoup de personnes aient préféré déposer leur CV pour le book plutôt que de se présenter aux employeurs présents. A ce sujet une petite ligne de discussion sur le forum du site.

Personnellement j'ai fait un autre choix : celui de rencontrer un maximum d'employeurs potentiels soit pour une après midi une petite dizaine. Il faut dire que j'adore les salons quand on n'a pas à faire la queue en rang d'oignons.

Il faut dire que les employeurs présents sont plus détendus, pas complètement bien sûr un tel salon a un coût qui peut être élevé mais des potentialités tout aussi importantes. Le lieu aussi est neutre. Et surtout ici le demandeur d'emploi est maître du jeu. C'est lui qui instaure la conversation et le rythme de celle ci.

Donc j'ai vraiment aimé mais je regrette quand même le peu de monde présent même si bien sur cea ermet de ne pas faire la queue ou d'attendre.

4 juin 2009

A venir....

...mais pas tout de suite.

un sommaire des posts déjà édités

une liste de sites spécialisés dans l'emploi des travailleurs handicapés

un tour des requêtes des moteurs de recherche qui auraient méritées une meilleure réponse.

Donc plein de petites choses à lire avec attention mais pour il vous faudra patienter. Une formation, du travail en bénévolat, des concours à préparer, plus beaucoup de temps pour le blog.

En attendant quelques adresses de forums où parler de handicap, de travail et de tout plein d'autres sujets :

Le chemin des rêves, c'est une association qui a pour but de rapprocher personnes handicapées et personnes valides. Le forum est très riche, peut être trop quand on y arrive pour la première fois c'est un peu déstabilisant mais il mérite un petit arrêt.

Handi Cap sur la vie, moins d'un an pour un forum qui prend ses marques et reste très convivial.

21 mai 2009

L'art et la manière de passer inaperçu.

Petite anecdote qui s'est passée vendredi dernier. Comme je l'ai dis dans le post précédent, j'étais à Champhol pour un séminaire sur l'IMC. La salle n'est pas très grande mais il y a quand même beaucoup de monde. Nous sommes assis sur des chaises en plastique genre chaise de jardin empilable.

En pleine allocution, alors que tout le monde est très concentré, j'essaie de me rasseoir plus confortablement. Et me voilà, les fesses à terre dans un grand bruit. La chaise est amputée d'un pied et je gagne quelques bleus.

Je ne sais pas comment je me débrouille alors que je déteste me faire remarquer, je me retrouve toujours dans des situations comme celle ci. L'avantage, c'est que ça simplifie les présentations. Dans le genre, vous savez celle qui a cassé la chaise.

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